Swaziland
Nick et Walker, tous deux des volontaires travaillant avec Buhle, ont considéré le tempérament ouvert et toujours prêt à s’engager de Buhle comme des éléments fondamentaux à son succès. Buhle s’adressaient aux dirigeants de la communauté à la fois sur une base personnelle et professionnelle. Cela était rendu possible par son habilité à prendre le temps d’expliquer qu’il conduisait des recherches sur certains problèmes et qu’il était intéressé à entendre leur façon de voir les choses.
Un des stagiaires travaillant pour Buhle, Phakama Shili, l’informa que les relations interpersonnelles étaient très importantes lorsqu’il s’agissait de travailler avec la police de la communauté. Shili déclara, «on les laisse s’exprimer sur leur ressenti…et après on leur donne la version du droit. On leur explique ce qu’ils sont censés faire et après, à la fin de la journée, on fait un concensus. » Cette méthode d’engagement permit à Buhle de maintenir la possibilité de discuter des problèmes et trouver des solutions avec les chefs de la communauté.

Kenya
Joy b. Mdivo chercha à former des parajuristes et des fonctionnaires de prisons afin qu’ils puissent aider pro bono les avocats de son organisation, Christian Legal Education Aid and Research (CLEAR). La photojournaliste responsable des documentaires, Humera, déclara que la faculté de construire des relations fortes était une « réelle force » de Joy et conduisit à l’obtention de soutien de la part des gardiens de prison. Humera venta également les mérites de Peter, un avocat qui fut lecteur à l’occasion des formations de CLEAR dans les prisons kényanes, pour son habilité naturelle à s’engager et à consulter les autres. Il faisait preuve d’une grande diplomatie qui se révéla efficace lorsqu’il travaillait avec les fonctionnaires de prison. Peter fit preuve d’un légitime mécontentement en ce qui concerne la situation des droits de l’homme, mais il respecta tout de même également l’autorité des fonctionnaires.


Brésil
Aziz Saliba chercha à concevoir et créer différents cours en relation avec les droits de l’homme par vidéo pour aider le public à comprendre le public l’habeas corpus, ainsi que pour enseigner à d’autres avocats comment porter plainte à la Cour interaméricaine des droits de l’homme au sujet de violations des droits de l’homme (CIDH). Toutefois, Aziz n’était de manière générale pas réellement accessible, ce qui l’empêcha d’atteindre la pleine réalisation de son projet. Bien qu’il soit une personne très occupée et de grande importance, un « bon » justicemaker devrait être accessible et communicatif.
Modifié le: samedi 17 juin 2017, 20:09